Voici comment Violence Atavique est venue au monde ...


Je n’ai ni planifié ni prévu d’écrire un livre quand je me suis assis un beau jour (tout est relatif) de début décembre 2014 en face de mon clavier pour écrire un article de mon blog de voyage. Devant la page blanche, mes doigts commencèrent à valser sur les touches, des mots sortaient de moi tel un torrent indomptable et des phrases s’alignaient les unes après les autres sans que je puisse m’arrêter.
De blog, il n’était point question. Mon inconscient écrivait des mots, des lignes et des paragraphes, jusqu’à atteindre 15 pages. J’étais fourbu, vanné, et incrédule devant le texte devant mes yeux. Je décidais de me relire, de relire cette autre personne à l’intérieur de moi qui avait pris les manettes et contrôlé mes mains. Le texte parlait de violence, de génétique, de recherches et d’éthique. Voilà donc comment les bases de Violence Atavique ont pris forme.
Si mon inconscient avait un tel besoin de s’exprimer, de se vider sur du papier, ainsi soit-il. Qui suis-je pour me mettre en travers de son chemin ? Ce ne sera de toute façon qu’une nouvelle, une courte histoire bientôt finie et rangée au tiroir, comme beaucoup d’autres. Que nenni ! Il en avait des choses à raconter, mon inconscient.
Des jours durant, puis des semaines et enfin des mois, j’écrivais tous les jours. Des pages et des pages sans aucune planification, sans plan, sans idée sur la suite, au-delà d’un chapitre ou deux. Je lis partout sur internet, sur des blogs, qu’il faut tout planifier, tout coder, tout prévoir, tout organiser pour donner un semblant d’ordre à un roman, et qu’il sera impossible d’écrire plus de 80 000 mots avec son cœur en restant cohérent. Petite vérification faite, Violence Atavique fait plus de 180 000 mots. Oups. Je me relis, je fais lire, je revérifie. Mais si, tout est bon, cohérent, se suit comme si un ange s’était posé sur mon épaule et m’avait soufflé toute l’histoire. Peut-être est-elle réelle, cette histoire ? Qui sait ?
Les premières pages sont venues au monde en Lorraine, par les températures glaciales de décembre, quelques semaines à peine avant notre départ pour un petit tour du monde en Asie et en Océanie. J’ai écrit la plus grande partie du livre dans les endroits les plus insolites. Entre les trains d’un autre âge du Sri Lanka, les hôtels miteux, les plages désertes, les terrasses avec vue sur les plantations de thé de monsieur Lipton, à Patong, au milieu de la frénésie d’une des pires villes du monde, dans une gare quelque part en Thaïlande, à 2 h du matin, entouré de moines endormis, dans la jungle du Laos, dans un hamac, par 45 °C à l’ombre, dans un aéroport à Vientiane au Laos, après 11 h de retard du vol, en Malaisie, dans un hôtel de luxe, et enfin, sur les magnifiques terres de Nouvelle-Zélande. J’ai terminé la correction en Australie, et ma première lectrice a fini de le lire sur la terre des Kangourous.
Pendant tout ce voyage, les mots sortaient frénétiquement. Si je n’écrivais pas tous les soirs, je tournais en rond comme un fou, je ressassais le chapitre suivant, je devenais insupportable, et j’avais du mal à m’endormir. Si ma chère et tendre avait l’outrecuidance de me prendre l’ordinateur pour trier les photos ou faire le blog, pendant une de mes folies passagères, je devais me retenir pour ne pas le lui arracher, et coucher les mots sur papier, pour les sortir de moi et éviter d’exploser. Étrange sensation, maintenant que j’y pense.
Voilà pour la naissance de Violence Atavique. À noter que l’histoire se déroule dans 35 ans, en 2050, et raconte le monde tel que je me l’imagine, avec ses avancées technologiques et ses travers. La misère ne disparaitra pas, la pauvreté et les injustices non plus, mais l’espoir demeure. Puissions-nous un jour aller au-delà de nos différences et rendre ce monde meilleur.
Bonne lecture !

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